Partages de pépites
-
Mes itinéraires sur le chemin de transmission
« Si on récolte quelque chose, des cerises, des expériences, une certaine connaissance de la vie, il faut partager. Ce partage est essentiel » . Vera Székely Très jeune, en écoutant les histoires des traces que nos grands parents ont laissé dans nos mémoire, je me suis demandée : « Et moi, quelle grand mère je serais ? Quelles mémoires je sèmerais ? » De ma grand-mère Jovanka, paysanne serbe, je me souviens de son amour des couchers du soleil et des fleurs jaunes, de sa main rassurante massant mon petit ventre en douleur, du pope qu’elle faisait venir le dimanche pour bénir la maison en aspergeant les murs de…
-
Vieillir
Actuellement, le débat autour de la question des retraites nous invite à parler de la vieillesse et du vieillir. Il est beaucoup question d’argent, d’économie, de solidarité envers les plus vulnérables. Des questions essentielles, qui témoignent d’une réelle prise de conscience. Mais le fond du problème n’est pas vraiment posé. Vieillir fait peur. Et cette peur n’est pas seulement matérielle. Il ne s’agit pas seulement de la crainte de ne pas avoir les moyens de jouir de sa retraite, d’être acculé par la maladie et la dépendance à vivre à l’écart des siens et loin de chez soi. Il s’agit d’un mal-être qui a sa racine ailleurs. Dans l’interrogation inquiète…
-
Que puis-je faire pour la planète?
« Que puis-je faire pour aider à la guérison de la planète ? » C’est une question posée à un militant autochtone reprise dans une vidéo relayée par l’organisation internationale Pachamama Alliance. Et il répond : « Ceci est la seconde question à se poser car la première question est : Qui puis-je être ? En effet, ce que vous ferez est une conséquence de qui vous êtes. Une fois seulement que vous saurez qui vous pouvez vraiment être, vous saurez ce que vous pouvez faire. Or, puisque nous n’avons plus beaucoup de temps, il s’agit d’être précis et juste dans nos actions. C’est pourquoi à l’heure actuelle, la voie…
-
Sur le travail
Alors un laboureur dit : « Parlez-nous du Travail ». Et il répondit, en disant : « Vous travaillez pour vous maintenir au diapason de la terre et de l’âme de la terre. Car être oisif c’est devenir étranger aux saisons, et s’écarter de la procession de la vie qui marche avec majesté et fière soumission vers l’infini. Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte à travers laquelle le murmure des heures se transforme en musique son cœur, les soupirs de vos heures se métamorphosent en mélodie. Lequel d’entre-vous voudrait être un roseau muet et silencieux, alors que tout chante à l’unisson ? Toujours on vous a dit…