Présence
Quand nous sommes tout simplement capables d’être avec la douleur ou la contrainte et ne cherchons pas à la dépasser, cela en soi crée de l’espace.
Ce nœud dans notre expérience que nous essayons de dénouer, veut plus que tout … de l’espace ! Il veut être, il veut ouvrir, il veut s’écouler avec fluidité. Il ne veut pas être manipulé ou dépassé ou résolu. Il ne veut même pas recevoir de l’empathie de sorte qu’il puisse se changer en autre chose. Il veut tout simplement la présence d’un espace permettant à ce qui est d’être.
La présence est une qualité d’être et elle ne nous appartient pas.
Elle vient d’un autre endroit. Elle existe simplement en nous.
Cette partie de nous qui est vivante et souffrante, celle qui est en manque, celle qui a toute cette énergie, quand on lui donne de l’espace, nous sommes en train de libérer le courant de la vie elle-même.
La présence bienveillante permet à la forme nouée de se dénouer naturellement.
Nous ne la faisons pas se dénouer ; elle se dénoue naturellement en présence de la compassion. Il y a une sagesse dans ce profond processus de guérison. Nous ne « faisons » pas la guérison. La guérison se produit en présence de l’amour.
Il y a une simplicité totale à cultiver la présence simple et l’acceptation inconditionnelle dans la rencontre de notre propre expérience. Et nous commençons à rencontrer d’autres personnes de cette façon.
Nous entrons dans notre propre cœur avec ouverture, qui est une forme de courage. Quand nous rencontrons toutes les formes de la vie dans d’autres êtres, et que l’énergie de vie même est exprimée, avec la même compassion ouverte et intrépide, alors des choses plus merveilleux que nous ne pourrions l’imaginer se produiront.
Ce texte n’est pas de moi. Hélas, hélas, je ne peux dire son l’auteur car j’ai oublié de noter son nom. Que je sois pardonné!